La start- up française Hoverseen commercialise depuis janvier dernier sa première caméra volante basée sur un drone Parrot. Point fort, les images filmées s'intègrent dans n'importe quel VMS du marché.
A l’heure où la sécurité privée manque de bras, les spécialistes des drones dédiés à la vidéosurveillance voient leurs engins promis à un avenir radieux. A commencer par la startup Hoverseen. Créée en 2018 par Eric Villiers, cette startup a lancé en début d’année la commercialisation de sa première caméra volante autonome à découvrir sur le salon Expoprotection qui se tient jusqu’au 30 septembre à Paris. Fonctionnant de nuit comme de jour, elle est basée sur un drone délivrée par le fabricant français Parrot. Rappelons à cet égard que ce constructeur s’est vu sélectionner en janvier dernier par la DGA à laquelle il fournira 300 drones Anafi USA destinés à l’armée française. Une belle référence qui a de quoi rassurer, s’il le fallait, les futurs utilisateurs d’Hoverseen. Lequel vend ses appareils via des distributeurs intégrateurs.
Missions configurées par un télépilote
Nul besoin d’être droniste pour utiliser son appareil. Ce dernier effectue ses tournées d’inspection de manière autonome. Et ce, dans la mesure où les missions sont préalablement configurées par un télépilote professionnel directement sur le portail d’Hoverseen. En recourant à un spécialiste, les entreprises ont l’assurance qu’elles respectent bien la réglementation. Ce qui ne les dispense pas d’avoir à déclarer les vols auprès des autorités concernées.
Compatibilité avec n’importe quel VMS
Une fois le drone paramétré, c’est l’agent de sécurité qui lance les missions sachant qu’il n’a pas la possibilité de modifier le plan de vol. En plus de ses tournées d’inspection, l’appareil qui vole à une vitesse de 50 km/h peut aussi faire de la levée de doute. Point fort, les images sont directement transmises dans n’importe quel logiciel de Video Management System (VMS) du marché. Pour se recharger, le drone dispose d’une base au sol. Il faut compter entre 30 à 40 minutes de recharge pour dix minutes de vol. Autre particularité de cette base, c’est elle qui repère le drone et le guide pour venir se recharger. Enfin, nul besoin de démonter la batterie puisque ce sont les quatre pattes du drone qui font contact.
Eliane Kan
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