Mis au point par la start-up campésienne Quos, ce boîtier embarque toute une batterie de capteurs. Leur but ? Mesurer le taux de pollution, d’humidité et de confinement dans les bureaux. En fonction des résultats, le boîtier diffuse une solution d’eau oxygénée assainissante.
Depuis la crise du Covid-19, les entreprises font face à de nouvelles règles sanitaires pour protéger leurs employés des contaminations. Parmi ces consignes, il y a notamment l’importance de veiller à la qualité de l’air dans les bureaux. Outre le taux de pollution et des COV, il s’agit désormais d’empêcher la prolifération des agents pathogènes, des bactéries… et surtout des virus. À cet égard, la start-up campésienne Quos vient de mettre au point le pack R’Quos. Cette solution consiste à purifier et à désinfecter l’air intérieur grâce à de l’eau oxygénée.
Les objets connectés au service de la qualité de l’air
La jeune pousse issue de la pépinière de la cité Descartes à Champs-sur-Marne (77) a gagné ses galons dans les objets connectés urbains. Parmi ses solutions pour les Smart Cities, elle a inventé cette année un outil de surveillance de la qualité de l’air, le QuosAir. Toutes les dix minutes, ce boîtier échantillonne l’air, en mesure le taux de CO2, l’humidité et la température. Une diode électroluminescente clignote en cas d’inconfort pour inviter à renouveler l’air.
Un nouveau boîtier d’assainissement
Or, depuis la crise du Covid-19, les enjeux en termes de qualité de l’air ont pris une nouvelle tournure. C’est pourquoi l’entreprise francilienne a récemment eu l’idée de concevoir une solution axée sur la désinfection. Outre les virus tels que le Covid-19, R’Quos neutralise grâce à l’eau oxygénée les moisissures et les bactéries.
Un mode Boost
Concrètement, le pack embarque des capteurs pour mesurer la qualité de l’air intérieur associés à un boîtier qui assainit en fonction des taux récoltés. La nuit, le mode Boost intensifie le procédé de désinfection pour éradiquer le virus. Aux commandes, la plateforme QuosLive recoupe l’ensemble des données récoltées par les différents capteurs Quos.
Un indice de confinement
Ensuite, toutes ces informations sont traitées et analysées par les outils de la plateforme pour une vision d’ensemble de la qualité de l’air. Jusqu’alors, cette surveillance reposait sur trois critères, à savoir le CO2, la température et l’humidité. Désormais, il inclut ICONE, un nouvel indice basé sur le taux de confinement de l’air intérieur. Mis au point par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), cet indice varie de 0 à 5. Le taux 0 se rapportant à un confinement nul et 5 à un confinement extrême.
Ségolène Kahn
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