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Sûreté et sécurité

Brouiller les drones jusqu’à 1 km

Ce système de neutralisation se cale sur la fréquence de son drone cible grâce à un signal électromagnétique. Il fonctionne aussi bien avec une antenne directionnelle qu’omnidirectionnelle pour les zones plus étendues à couvrir.

Espionnage industriel, pollution du trafic aérien, attaque terroriste… Pour les soldats, les agents de sécurité ou encore les employés d’aéroports, l’arrivée d’un drone ne fait pas toujours une bonne nouvelle. Du coup, les technologies de neutralisation de drones se multiplient. Dans ce sillage, le fabricant britannique Drone Defense dévoile un nouveau pistolet à brouillage, le Paladyne E1000MP. Considéré comme l’un des plus compacts du marché, il se sert d’un signal électromagnétique. Lequel correspond à la fréquence de sa cible pour le démobiliser.

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Le pistolet Paladyne et sa boîte de contrôle. © Drone Defense

Un signal électromagnétique

Primo, avec un poids plume de 3,5kg, le Paladyne E1000MP fait partie des pistolets brouilleurs les plus légers du marché. Pour fonctionner, il émet un signal électromagnétique de la même fréquence que celle utilisée par un drone cible. Lorsque ce dernier réalise des communications de contrôle, d’orientation GPS et de transmission vidéo.

Brouilleur de fréquence avec Une portée opérationnelle de 1 km

Côté performances, le modèle présente une portée opérationnelle de 1 km. De fait, il fonctionne avec une antenne directionnelle ou omnidirectionnelle. Ce qui permet soit de se concentrer sur un seul drone en particulier, soit de couvrir une zone plus étendue.

Une autonomie de deux heures

Côté résistance, le pistolet étanche IP56 résiste à des jets d’eau à haute pression. De plus, il fonctionne durant deux heures par charge de quatre heures de sa batterie à des températures ambiantes allant de -20º C à 60º C.

Une fonction pour pister le pilote

Selon le fabricant, il serait même possible de contrôler les fréquences utilisées par le drone ciblé. Ce qui permettrait d’activer manuellement la fonction “return to home” de l’appareil. Et par la même occasion, démasquer son opérateur en localisant le point d’atterrissage.

Ségolène Kahn

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