Après la détection d’armes et d’explosifs, Bertin Technologies vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle gamme de portiques de détection. Cette fois-ci, la filiale du groupe équipementier et ensemblier industriel CNIM s’attaque au risque radioactif en milieu industriel et civil. Pour cela, les nouveaux portiques SaphyGATE G50 et G100 devront passer au crible les véhicules et leurs chargements de manière automatisée, selon la norme internationale CEI 62022.
Réduire les risques de dissémination nucléaire
Ces portiques ont été conçus à destination des installations métallurgiques, de recyclage, de contrôle des frontières ou encore des infrastructures hospitalières et nucléaires. Dans ce cadre, ils ont notamment été produits afin de limiter les accidents liés à la gestion des flux de matières radioactives qui peuvent exister dans des véhicules de transport de marchandises. Le risque le plus grave étant la dissémination de matière nucléaire dans les produits manufacturés. Pour repérer ces sources de radioactivité, les portiques sont équipés dans leurs piliers de détecteurs entre lesquels les véhicules à contrôler doivent passer. Analysées en temps réel, les données relevées par les détecteurs sont ensuite traitées dans un poste de contrôle.
S’assurer de la fiabilité des données
Il faut savoir que lors du passage d’un véhicule, les rayonnement telluriques et cosmiques sont modifiés. Du coup, pour réduire le risque de fausse interprétation dû “au bruit de fond des rayonnements telluriques”, Bertin Technologies a développé un algorithme de compensation capable d’adapter le seuil de détection en fonction du passage des véhicules. « Tout se passe de façon automatique, généralement lors de la pesée des véhicules, ce qui permet de conserver un trafic fluide en entrée et en sortie du site industriel », explique Julien Ranouil, chef de produit chez Bertin Technologies.
Ergonomie du poste de contrôle
Quant au poste de contrôle, lieu où se traitent les données recueillies par les détecteurs, celui-ci a été conçu en collaboration avec les équipes spécialisées en ergonomie. Le but étant de rendre l’utilisation du système de traitement des informations facile à utiliser par le personnel du site de sorte à ne nécessiter qu’une courte formation.
Ségolène Kahn
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