Le leader du petit électroménager a voulu limiter l’impact du chômage partiel dû à la crise du Covid-19. Dans cette perspective, il a desserré les cordons de sa bourse afin de soutenir ses salariés.
Baisse de rémunération des dirigeants, dons de jours, prise en charge des frais de santé… Le géant du petit électroménager a adopté une série de mesures inédites. Il s’agit de réduire l’impact du chômage partiel sur les finances de ses salariés. Et notamment de ceux qui ont le plus souffert de la crise du Covid-19. Dans ce cadre, les dirigeants et administrateurs du groupe ont initié un élan de solidarité qui s’est traduit par des éléments bien concrets. Comme, par exemple, la délivrance de 800 jours de congés. Ou encore un salaireé maintenu dans sa totalité pour 860 collaborateurs en activité partielle.
400 jours de congés donnés par les salariés
Pour compenser les effets de l’activité partielle, Seb a donc déployé toute une série de mesures pour ses 5 800 employés répartis sur onze sites. À commencer par un accord sur le don de jours de congés. Ce consensus signé avec les partenaires sociaux consiste à donner 400 jours de congés sur la base de volontariat par les salariés. Soit un total de 800 jours après abondement de l’employeur.
Salaire des dirigeants réduit
Autre initiative, les dirigeants de l’entreprise on décidé de faire acte de solidarité. Ainsi les mandataires sociaux, les membres français du comité exécutif et du conseil d’administration ont-ils réduit de 20 % à 25 % leur salaire durant cette période.
Prise en charge des frais de santé
Par ailleurs, le groupe a décidé de prendre en charge la part mutuelle des frais de santé des employés. Cette faveur concerne les salariés au chômage partiel dont le salaire a baissé durant cette période.
Une prime d’activité de 15 euros par jour
Enfin, certains salariés ont pu bénéficier une prime de continuité d’activité d’un montant de 15 euros bruts par jour. Cette prime concerne en particulier les collaborateurs qui ont assuré sur place le bon fonctionnement des sites. Autant de mesures qui ont permis à 860 salariés en activité partielle de maintenir l’intégralité de leur salaire.
Ségolène Kahn
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