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Alors que la reprise de l’activité permettra à de nombreux salariés de retrouver leur poste, un sondage de l’Ifop montre que le télétravail, loin d’être une contrainte, semble en avoir conquis plus d’un...
70% des sondés soumis au télétravail depuis le confinement souhaitent prolonger ce dispositif.
© Roberto Nickson pour Unsplash
Le télétravail, pas si désagréable ? Soumis au confinement, nombre de Français ont dû opter pour le télétravail afin de poursuivre leurs activités. Malgré les enfants à gérer à la maison ou un laptop moins performant que le PC du bureau, certains salariés commencent à y trouver leur compte. Ils pourraient même être beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense… Pour en avoir une idée plus précise, le spécialiste RH Securex vient de dévoiler un sondage. Réalisée avec l’institut de sondage Ifop, l’étude évalue l’impact sur la qualité de vie des cadres.
Une pratique imposée mais déjà acquise pour 61% des cadres
Menée du 21 au 26 avril 2020, l’enquête a interrogé un échantillon de 1 000 cadres français en activité. Premier constat, une large majorité d’entre eux (79%) ont été poussés au télétravail depuis le confinement. De fait, cette mesure n’est pas inédite pour 61% qui le pratiquaient déjà. Dont 20% de façon contractualisée et 41% régulièrement ou occasionnellement.
Des salariés avec plusieurs enfants
De fait, certaines raisons expliquent tout à fait que certains salariés se soient déjà initiés au télétravail. Par exemple, 61% des interrogés ont au moins un enfant dans leur foyer. Ils y voient donc une solution pratique de continuer à s’en occuper tout en travaillant. Depuis le confinement, leur volume a grimpé à 68% voire 77% pour les foyers de plus de trois enfants.
Le secteur des services compatible avec le télétravail
De même, les salariés qui œuvrent dans le secteur des services éprouvent plus de facilités à travailler de chez eux. De 61%, ils sont passés à 72%. Par ailleurs, cette tendance se retrouve également du côté des personnes moins habituées au travail à domicile. Si les chiffres restent moins élevés, ils n’en restent pas moins conséquents : 51% travaillent à distance.
Vers un télétravail plus généralisé ?
Quoi qu’il en soit, ce nouveau mode de travail semble avoir conquis une forte proportion de sondés. Ainsi, 70% des interrogés poussés au télétravail depuis le confinement souhaitent prolonger ce dispositif. Une proportion qui atteint 80% chez les parents de trois enfants. 76% pour les habitants de la région parisienne. Et 48% du côté des employés qui n’avaient jamais pratiqué le travail à distance.
Des demandes de prolongement du dispositif
Outre ce simple souhait, certains ont déjà signifié leur demande auprès de leur direction. Ainsi 32% des sondés exerçant des fonctions d’encadrement auraient déjà reçu ce type de réclamation de leurs équipes. Dans les secteurs de la comptabilité et de la finance, ce chiffre atteint même 45%. Et la pérennisation du télétravail ne semble pas les effrayer : 79% des encadrants se sentent prêts à l’accepter. Sous réserve de pouvoir l’instaurer dans les règles de l’art.
Un défi à relever
De fait, l’adaptation des postes au télétravail impose de nombreuses contraintes opérationnelles. Comme l’aménagement des horaires, des démarches administratives facilitées pour les gardes d’enfants. Ou encore la mise en œuvre du chômage partiel…
Ségolène Kahn
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