Le groupe danois a mis au point un écosystème robotique qui, mis bout à bout, pourra remplacer l’humain dans ses actions de manutention les plus pénibles et diminuer ainsi le risque de troubles musculosquelettiques (TMS).
Encore une application de la robotique au service de la réduction des troubles musculosquelettiques (TMS) : à l’occasion du Carrefour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire (CFIA) qui se tiendra du 10 au 12 mars 2020 à Rennes, le groupe danois Universal Robots va présenter une série de procédés d’automatisation collaborative pour le secteur de l’agroalimentaire. Il s’agit de remplacer les tâches les plus pénibles qu’en durent les salariés sur les lignes de production comme la palettisation et le conditionnement.
Automatiser les tâches les plus ingrates
« L’automatisation collaborative permet de robotiser des tâches répétitives, pénibles et sans valeur ajoutée, comme le vissage d’un bouchon, le formage d’un carton, la mise en caisse, la dépose d’une étiquette ou la palettisation » indique Jocelyn Peynet, directeur d’Universal Robots France.
Trois cobots de manutention
Les cobots de la gamme e-Series, comme l’UR10e dont la portée de 1 300 mm pour une charge utile de 10 kg, seront dédiés à la dépose de cartons sur une palette. Son homologue, UR16e devra quant à lui, se charger de saisir et de mettre en carton des boîtes de conserve de charges lourdes, à la manière d’un troisième bras. De son côté, UR3e sera conditionné selon des applications plus libres d’utilisation comme le pick & place, l’étiquetage ou encore le dévracage.
Créer un écosystème de manutention
Pour cela, les robots ont été conçus afin de pouvoir être installés et programmés en seulement 60 minutes, garantit le fabricant dans un communiqué. Une fois assemblés, les robots forment une plateforme d’automatisation collaborative qu’il est possible de modeler selon les besoins spécifiques à la chaîne de production, avec l’ajout d’accessoires et de logiciels de l’écosystème créé par Universal Robots.
Ségolène Kahn
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