Dans le sillage de la RT 2012, la réglementation thermique actuellement en vigueur, les bâtiments tertiaires et résidentiels neufs ou en rénovation bénéficient d’une isolation de plus en plus efficace. Revers à la médaille, celle-ci revient à concentrer davantage de polluants dans l’air intérieur : produits d’entretien, relargage de composés organiques volatiles (COV) provenant des revêtements de murs et de sols (peintures, lino, moquettes…), émanations de formaldéhydes issus des colles utilisées dans les mobiliers… D’où l’intérêt de filtrer cet air intérieur.
Cependant, malgré l’obligation d’y recourir, les systèmes de ventilation même double flux ne suffisent pas. Dans ce contexte, Dyson affirme être capable, avec les nouveaux purificateurs de sa gamme Pure Cool, de capter 99,95% des polluants nocifs dans l’air intérieur de pièces allant jusqu’à 27 m². Notamment les particules de 0,1 micron.
dyson pure cool: Un algorithme fusionne les données de trois capteurs
Pour y parvenir, l’industriel britannique estime que purifier l’air intérieur requiert plus que le simple filtrage. En effet, il faut non seulement détecter la pollution mais aussi capturer les gaz ainsi que les particules fines et ultrafines, afin de diffuser de l’air purifié dans la pièce.
A l’instar du tandem Cofely Services-Partnering Robots avec le robot Diya One qui embarque une intelligence artificielle, la gamme Pure Cool utilise également un algorithme avancé qui fusionne les données de trois capteurs. A savoir un laser pour mesurer et détecter les particules ultrafines, un capteur de COV et de dioxyde d’azote ainsi qu’un capteur de température et d’hygrométrie.
Neuf mètres de filtres en microfibres de borosilicate
L’appareil a également amélioré son système de filtres circulaires intégré dans son socle rond, en incorporant 60% de matériaux de filtres Très haute efficacité [High Efficiency Particulate Air (HEPA)]. Lesquels se contentent habituellement de filtrer 99,97 % de particules de 0,3 micron. Ce procédé est complété par un filtre à charbons actifs améliorant l’absorption du dioxyde d’azote ainsi que des COV.
Pas moins de neuf mètres de filtres en microfibres de borosilicate parviennent ainsi à rendre ces appareils conformes aux normes EN 1822 et H13-A. Grâce à une amplitude d’oscillation de 350⁰, la machine projette l’air purifié de façon relativement uniforme dans toute la pièce. Et ce, avec un mode « flux d’air diffusé » pour éviter l’effet d’air froid en hiver.
Bien sûr, il existe toujours un mode flux d’air vers l’avant qui, pour sa part, reste rafraîchissant. Enfin, l’appareil fonctionne avec non pas une télécommande mais une app pour smartphone iOS et Android. Précisons que cette app est assortie d’un système de mise à jour. Un bon point dans la perspective de se conformer au Règlement européen pour la protection des données personnelles (RGPD).
Erick Haehnsen
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