APS – Quelles sont les raisons de l’évolution de votre système de contrôle d’accès ?
Jean Kostur – « Notre précédent système de contrôle d’accès par badge nous posait des problèmes récurrents : cartes démagnétisées, perdues, oubliées. De plus, nous n’étions pas autonomes dans la gestion de notre système. Nous devions faire appel à un prestataire pour la création de nouveaux badges, à la suite de quoi il fallait attendre deux à trois semaines de délai. La situation devenait compliquée. A l’origine, ce système contrôlait quatre portes. Comme nous souhaitions sécuriser au moins un accès supplémentaire, nous avons décidé de renouveler notre installation pour la faire évoluer vers un système biométrique avec lecture d’empreintes digitales. Avec la solution que nous utilisons aujourd’hui, nous assurons la gestion de notre installation via un logiciel de supervision, complet et simple. Nous appliquons des procédures de contrôle d’accès assez strictes, et le système d’identification biométrique que nous avons choisi représente une solution plus que satisfaisante sur le plan de la gestion et de la sécurité. »
APS – Avez-vous rencontré des contraintes spécifiques ?
Jean Kostur – « Sans relever de contraintes particulières, il a fallu s’assurer que la notion d’identification par empreinte digitale soit bien perçue par l’ensemble du personnel. Passées les autorisations successives de la Cnil, du CHSCT, du CE, la majeure partie du personnel concerné a accepté que leurs données soient stockées dans une base sécurisée. Certains utilisateurs ont cependant émis des réserves. Pour eux, nous avons donc mis en place un système d’authentification empreinte + badge. »
APS – Quelles précautions faut-il prendre avec la lecture d’empreintes digitales ?
Jean Kostur – « Pour que l’authentification soit valide, il faut que l’état de surface du doigt ne soit pas altéré. C’est pourquoi, avec chacun des utilisateurs, nous avons pris la précaution d’enrôler un doigt de la main gauche et un doigt de la main droite. Pour l’usage que nous faisons de notre système biométrique, cela suffit largement à anticiper toutes les situations où un doigt encrassé ou blessé serait source de rejet d’authentification. Par ailleurs, nos lecteurs biométriques étant situés en extérieur, nous avons constaté qu’en hiver, le froid entraînait quelques difficultés lors de l’identification. En effet, sous l’action du froid, la morphologie des doigts a tendance à se modifier. Il suffit de souffler dessus pour retrouver l’état initial de l’empreinte digitale qui a servi lors de la procédure d’enrôlement. »
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