Commerces | « Notre principal problème, c’est la lutte contre la démarque »

Info.expoprotection.com – En matière de sécurité et de lutte contre le vol, quelles actions proposez-vous à vos magasins franchisés?
Bernard Lévy – « Grâce aux mesures de protection que nous avons mises en place, nous sommes sur une période de stabilité, voire de régression des vols. Nous proposons à nos affiliés un contrat groupe d’assurance qui impose une alarme anti-intrusion et qui couvre la porte, la vitrine quand il y en a, et le bardage. En cas de problème, une société de gardiennage intervient. Mais les cambriolages sont rarissimes du fait de la faible valeur de la marchandise vendue. Les voleurs sont plutôt intéressés par le coffre-fort mais nous effectuons régulièrement des prélèvements pour ne pas laisser en magasin des sommes importantes. »
Info.expoprotection.com – A quel problème majeur vos magasins sont-ils confrontés ?
Bernard Lévy – « Notre principal problème, c’est la lutte contre la démarque qui ne représente toutefois que 0,94 % du chiffre d’affaires. Nous disposons de plusieurs moyens de protection. D’abord, nos articles sont équipés d’étiquettes électromagnétiques. Les articles textiles ou de confection sont munis de macarons et les plus petits articles sont protégés par des étiquettes de type « fil ». Les articles le plus souvent volés ne sont pas forcément ceux qui ont le plus de valeur mais ceux qui répondent à un besoin. Enfin, 40 % de nos franchisés se sont équipés de caméras. Elles ont un effet dissuasif et permettent de filmer les endroits éloignés de la surveillance du personnel. »
Info.expoprotection.com – Vos franchisés sont-ils formés pour anticiper ou faire face à des situations difficiles ?
Bernard Lévy – « Les équipementiers dispensent des formations qui permettent de détecter des intrus qui pourraient commettre des larcins. Nous recommandons à nos franchisés d’être très présents. En cas de vol, ils ont pour consigne de rester poli, d’expliquer aux délinquants leurs droits, et de garder une certaine maîtrise d’eux-mêmes. En général, l’appel aux forces de l’ordre est suffisant pour calmer les ardeurs. »