La technologie embarquée à bord des véhicules n’aura de cesse d’investir notre quotidien. Et pour cause, le nombre de vol de voitures atteint toujours des scores vertigineux : d’après le Planetoscope, la base de données statistiques mondiales, 318 voitures seraient volées chaque jour en France – soit 116.232 chaque année ! De quoi encourager l’utilisation de traceurs GPS afin de pouvoir retrouver les véhicules dérobés. De même, les salariés travaillant dans des pays à risques sont susceptibles d’être victimes d’attaques terroristes, d’enlèvements contre rançon, voire de catastrophes naturelles (tremblements de terre, ouragans…). Ce qui pousse également leurs employeurs à les équiper de traceurs afin de toujours être en mesure de les géolocaliser et de les rapatrier rapidement, y compris avec leur famille, si un drame ne se produit.
Dans ce contexte, la jeune société française 4G Technology, basée aux abords de Sofia-Antipolis (06), s’est spécialisée dans les produits nomades de sécurité. Avec notamment une balise de tracking en temps réel baptisée Bageo qui a fait mouche lors de la dernière édition du salon APS qui s’est tenu du 29 septembre au 1er octobre au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Même impact au Sofins, le Séminaire des forces spéciales françaises et étrangères qui s’est déroulé en avril dernier à Martignas-sur-Jalle (33). Compacte (diamètre : 70 mm ; épaisseur : 30 mm), légère (149 g) et donc discrète, cette balise possède une fonction GPRS capable de transmettre ses relevés GPS et GSM à intervalles fixes.
Si cette balise emmagasine des alarmes, elle peut aussi et surtout les interpréter et envoyer des notifications à l’utilisateur – quand bien même la connexion avec le serveur serait rompue. Et ce, via des SMS en temps réel, et des liens URL vers Google Maps. Le principe consiste à accrocher la balise sur le véhicule grâce à des aimants, dotés d’une force d’adhérence de 15 kg (afin d’éviter tout risque de perdre le traceur). Ce qui rend aussi aisé son installation sur le véhicule, par goupille. Etanche, la balise est dotée d’un accéléromètre 3D et de 8Mo de mémoire flash, de quoi stocker 70.000 points de mesure. De plus, son autonomie peut être prolongée grâce à l’ajout d’une batterie supplémentaire.
Cette technologie permet aussi d’effectuer du Geo-fencing, une tendance qui consiste à délimiter une zone sur une carte, à l’intérieure de laquelle la balise envoie une alarme chaque fois qu’elle y pénètre. Ce qui permet par exemple d’être prévenu, lorsqu’une personne s’introduit sans s’en rendre compte dans une zone à risque. Et inversement, de savoir à quel moment un individu sort du périmètre autorisé. Enfin, mis à part cette balise de surveillance, la société qui a été créée en 2008, s’est fait connaître en produisant de nombreux systèmes de sécurité tournant grâce à la 4G et à la 3G : valise vidéo nomade, borne de vidéosurveillance mobile, ne nécessitant qu’une bande passante minimale et permettant un déploiement en moins d’une heure.
Ségolène Kahn
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